Créé en 1991 dans le contexte de la survenue de contaminations de soignants après piqûres accidentelles avec des aiguilles souillées de sang d’un patient infecté par le VIH, le GERES, association à but non lucratif, œuvre à la prévention des risques infectieux chez les soignants en France mais aussi à l’international. Les actions conduites se sont centrées sur les accidents d’exposition au sang ou aux liquides biologiques (AES): surveillance, prévention et prise en charge ; la tuberculose et les autres risques infectieux respiratoires; les vaccinations; les maladies infectieuses émergentes.
Ces actions ont été menées, en France avec un réseau de professionnels de terrain (IDE en particulier) grâce aux soutiens institutionnels (DGS, INRS, SpF…) et à la mobilisation pluridisciplinaire de professionnels hospitaliers (médecins infectiologues, médecins du travail, virologues, IDE, cadres hygiénistes, médecins de santé publique, pharmaciens) et aussi de chercheurs et juristes. La collaboration avec l’industrie du secteur de la santé, notamment des dispositifs médicaux, a été décisive dans la création de matériels de sécurité. Le travail soutenu du GERES au fil de ces dizaines d’années a eu un impact démontré dans la sécurité des personnels de santé, notamment par ses effets sur la gestion des dispositifs invasifs, leur sécurisation et leur élimination, la conduite à tenir après AES, la protection respiratoire, le traitement post-exposition et, plus récemment, l’implication des équipes soignantes dans les campagnes de vaccination
des personnels. En 30 années d’activité, le GERES n’a cessé d’œuvrer pour la prévention des risques infectieux chez les soignants et ainsi participé à améliorer leur sécurité.
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- RISQUES & QUALITÉ. • 2024 – Volume XXI – N° 2
- HYGIENES . 2024;(32)3:219-227. Doi : 10.25329/hy_xxxii_3_bouvet.